Notre éducation est malade

Education de nos enfants

Des enseignants qui se considèrent mal compris, des élèves qui considèrent
l’école, pour la plupart, comme une punition et non une chance pour demain,
des parents de plus en plus méfiants vis-à-vis de cette grande machine et surtout nos politiques, dépendants d’un calendrier électoral, qui ne veulent surtout pas bousculer la ruche mais simplement opérer des réformettes pour avoir un nom sur une loi.

Une grande réforme de l’éducation doit être mise en place, état, collectivité, enseignants, parents, représentants d’élèves doivent se remettre autour de la table, sans précipitation. L’enjeu ne mérite pas une réforme à la va vite.

L’ensemble de l’institution doit être remis à plat :
• Ses niveaux : primaire, collège, lycée, supérieur. Redéfinir ses missions, son rythme
• Ses moyens : qui paye ? Son approche et son équilibre sur le plan géographique avec une cohérence pour le transport et pour la formation professionnelle ou supérieure : une proximité avec nos entreprises.
• Sa mission : un lieu où le respect est la règle, où le vivre ensemble est la norme.

Globalement, quelle que soit la formation, la proximité avec nos entreprises doit être favorisée.

Gérer les carrières des enseignants à partir d’un ordinateur central à Paris explique parfaitement les blocages que nous connaissons.

L’humain doit mieux être pris en compte et cela passe par une gestion de proximité des personnels.

Je proposerai une modernisation de cette grande institution trop centralisée qui impliquera davantage les collectivités.
Je soutiendrai ERASMUS pour un espace européen de l’enseignement supérieur.

Alan Coraud.