Tocqueville et Hayek

Friedrich Hayek
Friedrich Hayek

Dans l’ambiance actuelle, avec un État liberticide qui se renforce au nom de notre protection, de Tocqueville et Hayek nous rafraîchissent notre intellect de démocrates épris de liberté.

« Après avoir pris tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu et l’avoir pétri à sa guise, l’état souverain étend ses bras sur la société tout entière ; il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ; il force rarement d’agir ; mais il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; il ne détruit point, il empêche de naître ; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque peuple qu’il domine à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger. »

D’après Alexis de Tocqueville

Là où l’initiative est libre, le progrès économique, social, culturel, politique, est toujours supérieur à celui des sociétés centralisées et planifiées. L' »ordre spontané » vaut mieux que l’ordre décrété.

F.Hayek