Muscadet, un grand vin à soutenir
Message d’Alan CORAUD,
pour les viticulteurs du pays du Vignoble Nantais.
Nous traversons une crise sans précédent dans le Vignoble Nantais.
Cette situation ne m’étonne pas.
Les raisons de cette perte de nos marchés -puisque c’est bien de cela qu’il s’agit- sont de 3 ordres :
1° Communiquer sur le haut de gamme
Une règle fondamentale en marketing est de communiquer sur le haut de gamme (image de marque) et non pas sur l’entrée de gamme.
C’est le haut de gamme qui tire le reste du produit.
Les campagnes de pub dans les années 90 sur le vin de guinguette, le p’tit vin blanc le canotier ont déprécié le Muscadet.
Ces campagnes ont eu des incidences graves sur l’image du Muscadet.
2° Repositionner le Muscadet pour reconquérir
nos marchés et les consommateurs.
Le positionnement d’un produit consiste à définir la place que devra occuper ce produit par rapport aux produits concurrents. L’objectif est de différencier le produit pour que celui-ci bénéficie d’une place privilégiée dans l’esprit des consommateurs.
DANS L’ESPRIT DU CONSOMMATEUR, le Muscadet était lié à l’Océan.
Vin d’Atlantique, le Muscadet accompagnait les crustacés, fruits de mer et poissons. On devait faire évoluer son image.
Pour cela, il fallait en faire un vin de convivialité, à boire à tous moments, à l’apéritif, en journée, à la place d’une bière pression (boisson masculine) et la cible était cette nouvelle génération de femmes émancipées, actives et modernes qui assument leur féminité tout en assumant leur ambition.
Au lieu de pérenniser cette différenciation du produit Muscadet par rapport aux autres vins blancs, la stratégie de l’inclure dans le Val de Loire l’a banalisé au milieu de 46 appellations.
Il a perdu son identité de terroir pour une nouvelle aire géographique sans justification ni historique, ni culturelle, ni géographique,ni géologique ni climatologique.
Vin de climat océanique, sur un sous-sol granitique du Massif Armoricain nous avions la chance d’être un grand vignoble capable de communiquer seul et d’être percutant.
Nous nous sommes fragilisés face à la concurrence des vins du nouveau monde alors que l’on aurait pu résister sur le marché anglais notamment, grâce à une forte fidélisation séculaire des Anglais pour notre vin.
3° Segmenter l’offre
Si notre force était d’être un grand vignoble, notre faiblesse était de ne proposer que 3 grandes appellations.
Aujourd’hui, les crus communaux vont dans la bonne direction car ils offrent de multiples déclinaisons du Muscadet.
ACTIONS que propose Alan CORAUD afin de retrouver nos marchés:
Elu député, j’agirai afin d’aider à une stratégie commerciale cohérente et lisible pour reconquérir les marchés historiques à l’export anormalement perdus.
J’accompagnerai les acteurs de ces productions dans leurs efforts d’innovation et de commercialisation.
Je soutiendrai les efforts à l’exportation par l’accompagnement des créations de groupements, d’entreprises et de coopératives qui iront à l’assaut de l’international.
Je demanderai aux chefs d’entreprises d’autres secteurs qui ont l’expérience de l’international de vous conseiller et de vous aider à pénétrer les marchés.
2000 ha devraient être consacrés à une MARQUE NOUVELLE ciblant les GMS. Cette entrée de gamme est stratégiquement complémentaire des hauts de gamme crus communaux.
Expert en tourisme, j’optimiserai le rapprochement tourisme- productions locales en faveur de nos productions viticoles et maraîchères.
Avec Alan CORAUD vous n’aurez pas un député uniquement présent aux remises de prix des concours des vins mais un faiseur de business pour vous les professionnels.
Alan Coraud.
One Thought on Muscadet, un grand vin à soutenir
Bonjour, votre article est fort intéressant et c’ est malheureusement la dure réalité sur nos incroyables richesses que nous offre notre région dans le monde viticole. Originaire de Nantes et chef cuisinier ayant passé + 11 ans a l’étranger suis actuellement a Lima depuis 4 mois à donner des cours de cuisine. J’ai l’intention d’importer du muscadet et cabernet sauvignon a Lima car je suis persuadé qu’il y a quelque chose à faire avec les étrangers d’ici étant donné que les péruviens ne boivent et n’apprécient que le vin doux. Ce pays est en plein boom économique. J’ ai accumulé aux fils de ces mois des connaissances dans le secteur de l’hôtellerie/restauration. J aimerai savoir vu vos connaissances et contacts si bien sûr il y aurait possibilité un devis de 500 bouteilles de muscadet et de même pour le cabernet-sauvignon soit un total de 1000 bouteilles au meilleur qualité/prix étant donné la taxe de 25% maxi + le transport. Concernant l’alcool les taxes au Pérou se font au dépend du degré d ‘alcool, spirit plus ou moins de 50% !!! Et les contacts ici sont fondamentaux car nous sommes des « gringos » a leurs yeux et la facture à la douane risque de doubler c ‘est pour cela que j’ anticipe les choses j ‘ai une amie travaillant à la douane donc normalement pas de problème de ce point de vue. Je suis trilingue (français, anglais et espagnol) et travail dans le secteur de la restauration depuis 1999. Mr Guillas Anthony.