Un agenda culturel pour un été réussi
La commission Culturel de la communauté de communes Loire-Divatte (CCDL) et le centre socioculturel (CSC) sortent un second agenda culturel. Pour ne manquer aucune manifestation sur les six communes.
« De l’état des lieux fait par le centre socioculturel Loire-Divatte pour fédérer la vie associative et évaluer ses besoins, il s’est avéré que les associations souhaitaient être plus visibles sur le territoire et que leurs manifestations soient valorisées, déclare Michel Soulard, le directeur du CSC. Les associations espéraient un outil de présentation de leurs animations à l’échelle de la communauté de communes Loire-Divatte. À partir de 2006, certaines associations se sont réunies pour voir quelles actions elles pouvaient mettre en place et elles ont sollicité le soutien de la CCLD. C’est ainsi qu’est né l’agenda culturel. »
La publication culturelle est passée d’une dernière page d’un flash d’informations à une insertion dans un magazine en début d’année. Elle est alimentée par les associations elles-mêmes qui fournissent les informations au centre socioculturel. Le document est réalisé par le service communication de la CCLD.
« Cela favorise l’échange entre les associations et cela offre à celles qui le souhaitent une aide dans leur communication et dans la valorisation de leur champ d’actions« , précise Yves Pétard, le vice-président du CCS. Pour exemple, il cite le festival Muse en Troc, les 12 et 13 septembre au Landreau.
« Quel regard le festivalier a t-il sur l’association organisatrice et le travail des bénévoles qu’il y a derrière ? »
Un agenda à plier dans son sac
La seconde publication de l’agenda culturel est insérée dans le magazine de juillet avec le calendrier des manifestations jusqu’en octobre, comme « À la rencontre de La Loire » le 29 juillet à la Chapelle-Basse-Mer et le 12 août à Saint-Julien-de-Concelles, « Follement mise en scène » du 11 au 13 septembre à la Chapelle-Basse-Mer, ou encore « Expo de la pierre au vin » jusqu’au 5 septembre au Loroux-Bottereau. « L’agenda est détacher du magazine et plier pour être conservé dans une poche ou un sac à main« , note Céline Le Goff, la chargée de communication de la CCLD. Aux associations de s’approprier l’agenda culturel en communicant les informations à diffuser.
« D’un listing austère, nous sommes progressivement passée à une publication plus agréable à lire, rapporte Alan Coraud, président de la commission Culturel de la CCLD. Elle valorise bien tous les événementiels, car rien n’est plus démotivant que le désintérêt pour une fête organisée. On a essayé de traduire leur côté gai, festif et plaisant, et on a ajouté un récapitulatif de toutes les manifestations de l’été. »
Un point faible
En tant que nouvel élu (maire de La Remaudière et vice-président de la CCLD), Alan Coraud se dit « agréablement surpris du bouillonnement de vie associative » et qu' »il est agréable de vivre dans cet environnement« . Il explique aussi que la CCLD souhaite développer le partenariat avec le CSC, déjà entamé avec une convention, et le tissu associatif et les bénévoles. « C’est ce qui fera une vie culturelle encore plus riche et plus agréable« . L’élu pointe cependant le point faible à étudier : « le transport sur le territoire, notamment pour les jeunes« .
Pour aider encore plus les associations, le centre socioculturel va être équipé en informatique. À partir de septembre, des ordinateurs et des copieurs seront mis à disposition des associations pour l’apprentissage de l’outil et la réalisation de leurs supports d’animation et de communication. Parallèlement, un mini-clip de présentation des différentes associations culturelles sera réalisé pour être diffusé dans les cinémas du secteurs.
Légende sous la photo : Alan Coraud, président de la commission culturel de la CCLD,
Céline Le Goff, sa chargée de mission, avec Michel Soulard, directeur du CSC, et Yves Pétard, le vice-président.