L’empoisonnement par l’EPO

Excès de prélèvements obligatoires
Excès de prélèvements obligatoires

On sait déjà que l’EPO a pour conséquence des cancers chez les sportifs.
On sait maintenant que l’économie en France est malade de l’EPO socialiste.
Il faut comprendre, L’EXCÈS DE PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES.
L’excès de Prélèvements Obligatoires empoisonne les entreprises, les ménages qui voient leur pouvoir d’achat s’effondrer, brise toute possibilité de compétitivité pour nos entreprises qui exportent et par voie de conséquence crée du chômage. Qui peut embaucher dans de telles conditions ?
Qui peut augmenter les salaires, ce qui serait pourtant nécessaire, dans de telles conditions d’asphyxie fiscale et sociale ?
Pour palier à ce manque de compétitivité le gouvernement distribue des aides, en fonction de critères troubles.
Beaucoup de prélèvements d’un côté, grande distribution d’argent public de l’autre.
Système qui permet un contrôle sur les entreprises. Plus grave, parmi  elles il y a aussi des médias, des quotidiens, des sites web d’information qui profitent des largesses du gouvernement.
Quelle liberté de la presse dans ces conditions ?
Il y a toujours une raison très noble au départ pour taxer ou pour retirer des possibilités de rentrées financières. Pour les médias c’est la loi contre la publicité pour le tabac et les alcools qui a fortement diminué les rentrées publicitaires.
Bien sur, l’état à l’époque avait promis une compensation financière. Chose qu’il a faite pour les media… acceptables politiquement…
Il en est de même pour les entreprises. On est étonné parfois de constater le peu de combativité de certains responsables professionnels  d’organisations patronales. Mais quand on connaît les subventions que certains perçoivent soit du gouvernement soit de leur région on comprend mieux cette attitude.
Il serait plus simple, plus économique, plus efficace de prélever moins et de distribuer moins. Mais dans ce système où le pouvoir politique n’intervient pas, le contrôle gouvernemental s’exercerait moins !
La volonté du gouvernement socialiste de mettre un terme au statut des auto-entrepreneurs s’explique par une culture politique faite de dogmes et d’idéologie liberticide.
La libre entreprise passe par le sens de l’initiative, la responsabilisation individuelle et l’envie de réussir quelque chose.
La liberté est inscrite dans le mot libéralisme. Ce mot si positif est vilipendé en France.
D’ailleurs automatiquement on ajoute ultra… libéralisme !
Le statut d’auto entrepreneur permet de mettre le pied à l’étrier, de s’engager progressivement vers l’entrepreneuriat à part entière.
Les syndicats d’artisans se sont trompés en voulant faire disparaître ce statut.
Leur combat serait de demander des évolutions de leur statut qui s’inspirerait du statut d’auto-entrepreneur.
Moins de lourdeur administrative, moins de charges sociales et fiscales.
Si nous voulons relancer la croissance, créer de l’emploi, améliorer le pouvoir d’achat des salariés, intégrer dans la vie active nos jeunes, cela passe par moins d’EPO qui nous empoisonne.
Avec la croissance, la richesse créée peut profiter à tous.
Aujourd’hui quel pays augmente chaque année depuis deux à trois ans de 4 % les salaires ?
Dans quel pays une prime est versée par les entreprises pour les bons résultats engrangés ?
Ces primes annuelles vont jusqu’à 4000 € voire plus.

Si c’est en euro c’est en Europe !
L’Allemagne est ce pays qui après un effort collectif de 10 années engrange aujourd’hui les fruits de ses sacrifices.
Quand un pays démocratique va bien, tout le monde va mieux !
Les richesses créées profitent à tous et non pas seulement aux riches comme l’idéologie socialiste en France le laisse croire.
L’Allemagne aujourd’hui s’engage vers l’établissement d’un salaire minimum.
En France c’est une nomenklatura, une caste qui profite des largesses de la République.
Ils refusent de faire des efforts mais veulent que les autres en fassent.
Aujourd’hui ce sont les classes moyennes de salariés, les petites et moyennes entreprises, PME et ETI qui sont empoisonnées à l’EPO : Excès de Prélèvements Obligatoires.

Nos jeunes doivent lors de leurs études profiter de cours d’économie. Moins de philosophie, plus d’économie.
Et cela sans idéologie dans leur cursus, car lorsque les cours d’économie se concentrent sur l’histoire du syndicalisme ouvrier et sur la défense des classes laborieuses face à un patronat exploiteur on peut se demander où est l’objectivité.
Bien sûr il est normal de parler des progrès sociaux obtenus parfois par de longues luttes  mais réduire les cours d’économie à cela c’est tout simplement malhonnête intellectuellement et négatif en tout point pour former de futures générations de salariés et de managers ayant la combativité, l’inventivité et l’ambition de progresser et de réussir.

Un courant politique fort doit aujourd’hui s’affirmer en France.
Loin des blocages idéologiques et de la culture étatiste qui est présente très largement à gauche mais aussi dans une partie de la droite qui croit toujours que l’état peut tout…
N’oublions pas qu’au sortir de la deuxième guerre mondiale fut créé dans un beau consensus entre communistes et gaullistes  le Conseil national de la Résistance qui nationalisa des pans entiers de l’économie : énergie, transport, automobile, sidérurgie… toute l’économie principale fut nationalisée.
Certains regrettent encore aujourd’hui cette époque…
Pourtant c’est à cause de cette culture étatiste qui perdure aujourd’hui dans le monde politique que ce pays est en grave difficulté, avec un risque réel de faillite…

L’économie pour prospérer a surtout besoin de liberté et l’état doit se concentrer sur ses responsabilités régaliennes, sans interférer dans la vie économique.
Les états aujourd’hui par leur interventionnisme et leur distribution d’aides financières aux entreprises créent du dumping, faussent les calculs des marges et génèrent une économie artificielle avec l’argent des contribuables et souvent en s’endettant.
L’endettement des états est lié en partie à ces distributions massives de liquidités.
Certains chefs d’entreprise ont su en profiter.
C’est d’ailleurs en France que l’on trouve le plus de ces opérations troubles. Le scandale du Crédit Lyonnais n’est qu’une mésaventure parmi d’autres. Mais nous continuons, nous contribuables, à payer les conséquences financières de cette vaste et trouble affaire.

Maintenant, en cette fin d’été 2013 nous constatons un nouveau mitraillage fiscal.
La taxe carbone, l’augmentation de la TVA, l’augmentation des prélèvements sociaux, des impôts sur le revenu et combien d’autres encore ?
Ce qui est affligeant c’est d’avoir une augmentation de la TVA pour que le gouvernement dépense toujours plus.
Nous sommes loin de la TVA de compétitivité que je défends. Celle-ci avait pour objet de baisser les charges sociales des salariés et des entreprises.
Un coût du travail moins élevé c’est plus de production, plus de vente, plus d’exportation. Lié à la qualité et à l’innovation c’est la garantie d’une croissance créatrice d’emplois…
Mais dans cette gouvernance, à quoi assistons-nous ?
À un gouvernement qui dépense toujours plus, incapable de la moindre économie, qui crée des postes de hauts fonctionnaires à un rythme effréné, qui crée des postes de ministres, qui place ses amis PS dans des comités, des conseils, des organismes divers et variés, qui fait dans le clientélisme en supprimant le jour de carence pour les fonctionnaires alors que les administrations, les directeurs d’hôpitaux enregistraient déjà des baisses sensibles d’arrêts de travail.

L’excès d’impôts tue l’impôt.

Nous allons assister à l’application de cet adage rapidement.
Il est pathétique de constater que nous avons un gouvernement dont aucun membre n’est issu du secteur privé, ni comme salarié, ni comme chef d’entreprise.
Conscient de ces dangers de régression j’avais dit qu’à titre personnel mais sans enthousiasme je voterai pour Nicolas Sarkozy.
Je ne regrette pas cette prise de position.
Le courant libéral, démocrate, européen doit s’organiser en France.
C’est l’alternative aux souverainistes, nationalistes chauvins, étatistes, bureaucrates planificateurs qui n’ont pas vu où pas voulu voir  que le monde changeait et que la France devait en faire autant.
C’est de la responsabilité de tous les élus conscients de ces challenges d’être pédagogues et d’expliquer courageusement où sont les vrais défis à relever et les vraies modernisations institutionnelles à effectuer pour alléger le coût de fonctionnement de notre état et de ses collectivités.
C’est ainsi que nous donnerons un avenir à notre jeunesse.

Alan Coraud